Rugby : le président de la Fédération australienne sera-t-il contraint de démissionner ?

Après l’élimination inédite des Wallabies au premier tour du Mondial, en octobre, les fédérations de rugby de six états ou territoires australiens ont demandé, ce vendredi, la démission du président de la Fédération australienne (Rugby Australia) Hamish McLennan.

AFP • Publié le 19 novembre 2023 à 10h06, mis à jour le 19 novembre 2023 à 10h57

Dans une lettre ouverte, six des huit présidents des fédérations régionales de rugby australiennes demandent la démission d’Hamish McLennan, président de Rugby Australia. Et l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire du conseil d’administration si ce dernier ignore leur appel. L’ordre du jour en serait alors son évincement. Ils expliquent avoir perdu « la confiance ou la foi dans sa capacité à diriger ».  

Cet ultimatum fait suite à une année noire pour la sélection australienne sous la direction d’Eddie Jones, démissionnaire fin octobre. Dix mois après son retour à la tête des Wallabies, le technicien de 63 ans avait jeté l’éponge en raison du fiasco de la Coupe du monde. 

Ses décisions et ses choix de capitaines ont directement conduit à un échec historique lors de la Coupe du monde de rugby masculine.

Sous sa direction, l’Australie n’a remporté que deux test matches sur neuf et n’a pas atteint les quarts de finale du Mondial pour la première fois de son histoire. 

En place depuis 2020, McLennan, 57 ans, a joué un rôle clé dans la décision prise en janvier de remplacer l’ancien sélectionneur Dave Rennie par Jones.  

« Au cours des douze derniers mois, Hamish McLennan a pris une série de décisions qui ont porté atteinte au statut et à la réputation de notre (niveau de) jeu et qui nous ont amenés à remettre en question son jugement et sa compréhension du sport de haut niveau », écrivent les signataires de la lettre. 

« Ses décisions et ses choix de capitaines ont directement conduit à un échec historique lors de la Coupe du monde de rugby masculine et à un classement international des Wallabies à un niveau historiquement bas (neuvième), avec toutes les retombées publiques regrettables qui en ont découlé. » 

Source : NC la 1ère

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