VIDEO. Comment les golfs calédoniens gèrent l’arrosage des parcours

Pendant la saison chaude, surtout quand la sécheresse sévit, la gestion de l’eau s’avère primordiale. Les golfs de Nouvelle-Calédonie s’adaptent eux aussi à la météo, tout en s’efforçant de préserver les parcours. Illustration avec deux exemples différents, à Nouméa et à Dumbéa.

A Tina, à Nouméa, le practice borde la réserve en eau du golf. Une étendue alimentée sur commande par un système de pompage d’eau depuis la station d’épuration de Rivière-Salée. Le lac est utilisé pour l’arrosage.

On a la chance d’avoir une machine que l’on maîtrise. Sur commande, on peut ouvrir soit les greens, soit les fairways… Différentes parties du parcours. 

Dominique Ricaud, directeur du golf de Tina

Un arrosage à la carte assuré par un fontainier qui surveille le niveau du lac. L’eau amenée de Rivière-Salée est traitée dans un local technique avant d’être diffusée sur le parcours. Le système a été rénové récemment et sera bientôt automatisé. 

Jauni par la sécheresse, le golf de Dumbéa fonctionne tout autrement. L’eau saumâtre de la rivière qui le borde est prélevée  par un tuyau, traitée dans une station de pompage, et répandue durant la nuit. En dix ans, la consommation en eau a été divisée par cinq. 

La zone verte est uniquement au niveau du green, ce qui nous permet de n’arroser que à peu près un hectare de green, alors que le parcours en lui-même, c’est 67 hectares. 

Laurent Heutte, directeur du golf de Dumbéa

Un effort traduit par une labellisation écodurable. La technologie utilisée est inspirée de l’agriculture. Un capteur solaire alimente une sonde. Elle mesure le taux d’humidité et peut déclencher une électrovanne, afin de fournir une quantité d’eau adaptée. Le gazon paspalum apprécie l’eau salée, qui tue au passage les mauvaises herbes. 

Source : NC la 1ère

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