VIDEO. Nouméa : apnée au Ouen Toro, une plongée à la rencontre de soi-même

Cette semaine s’est tenu le challenge d’été d’apnée à la piscine nouméenne du Ouen Toro. Des épreuves d’apnée statique et dynamique au cours desquelles des apnéistes ont pu dépasser leurs limites. NC la 1ère a suivi l’épreuve de vendredi soir, le dynamique bi palme.

Laura Schintu (Julien Mazzoni) • Publié le 11 février 2024 à 15h05, mis à jour le 11 février 2024 à 16h07

Sur le bord du bassin, la juge égrène les secondes… Ce sont les dernières et elles sont primordiales pour les apnéistes qui ont participé cette semaine au challenge d’été d’apnée de la piscine du Ouen Toro. Avant de disparaître sous la surface, les apnéistes préparent leur corps et leur mental.

L’apnée demande concentration et maîtrise de soi. Jérôme Spengler pratique ce sport depuis huit ans, Dans l’épreuve du jour, il a parcouru 144 mètres, un nouveau record personnel de distance malgré une sortie de l’eau non conforme.
« J’ai fait ma meilleure distance, mais j’ai immergé les voies aériennes donc je n’ai pas validé la performance, regrette-t-il. En fait, il faut essayer de trouver une alliance entre le fait de nager pas trop vite pour ne pas consommer trop d’énergie, mais suffisamment pour faire de la distance. »

En surface, des apnéistes de sécurité accompagnent les compétiteurs. Leur rôle est indispensable, ce sont eux qui interviennent immédiatement au moindre problème. « Notre rôle consiste à aller récupérer la personne si elle est au fond ou si elle sort sur la ligne et qu’elle fait un malaise à ce moment-là, l’aider à rester hors de l’eau », explique Aline Romain.
Clémentine fait partie des six apnéistes en compétition ce soir-là. La jeune femme est fière d’avoir réussi à repousser ses limites : « Ce soir c’était nickel, j’ai eu de très bonnes sensations dans l’eau, je suis super contente de ma performance, j’ai fait mon maximum à 158 mètres. L’année dernière, j’avais fait 150. Les limites sont propres à chacun. Certaines personnes vont avoir des spasmes très tôt, d’autres les jambes en coton ou des fourmillements. On apprend à connaître ces sensations au fur et à mesure », décrit la jeune femme.

La plus grosse bataille à mener en apnée, c’est contre soi.

Fanfie, juge arbitre

Les pratiquants de ce sport sont unanimes : une bonne condition physique ne suffit pas. L’apnée, c’est avant tout se connaître soi-même. « C’est surtout une recherche et une écoute de soi, confirme Fanfie, la juge arbitre. C’est un moment où on est vraiment seul avec nous-mêmes. La plus grosse bataille à mener en apnée, c’est contre soi. » Les apnéistes du Caillou ont de nouveau rendez-vous en mars, à l’occasion du championnat régional.

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Source : NC la 1ère

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