Waiméa Takataï, jeune espoir de la boxe calédonienne 

A 12 ans, elle est destinée à un avenir prometteur. Waiméa Takataï a grandi dans une famille de sportifs. Elle a fait le choix de suivre le chemin de ses grands frères : porter des gants et monter sur un ring. 

William Lecren (avec L.C) • Publié le 8 juin 2021 à 10h28, mis à jour le 8 juin 2021 à 10h39

Waiméa Takataï est une révélation dans le monde de la boxe amateur; elle est ce qu’on pourrait appeler une surdouée. Benjamine de la fratrie avec ses trois frères qui pratiquent le « noble art », elle a de qui tenir. La jeune fille de 12 ans a remporté, cette année, deux combats sur trois, contre une fille de 28 ans aux points, et une de 16 ans par arrêt de l’arbitre au troisième round.

« Quand je monte sur le ring, je me sens stressée et comme des fois, on change d’adversaire, ça me stresse car ce sont des nouvelles; des fois elles sont un peu grandes. Il y a mes grands frères pour me supporter, et la famille et les amis me donnent des conseils » raconte la boxeuse.

Je suis contente de moi, mon avenir c’est d’aller jusqu’en France faire les championnats et les Jeux du Pacifique.

Waiméa Takataï

Un soutien familial déterminant

©William Lecren

Les parents jouent un rôle primordial dans la réussite sportive de leur enfant. Patricia, sa mère a pratiqué le handball, le rugby et puis le football aux Jeux du Pacifique à Fidji en 2003, à Samoa en 2007 et à Nouméa pour NC 2011. Fervente supportrice de sa fille, Patricia a l’expérience des grands rendez-vous. Elle sera de bons conseils. « Il y a une préparation à faire avec elle à la maison, pour la préparer mentalement, car pour boxer des filles de 22 ans, de 16 ans, ce n’est pas évident pour elle parce qu’elle n’a que 12 ans »  explique-t-elle.

Patricia est consciente que sa fille part souvent « la peur au ventre » mais en tant que maman, sa mission est de gérer ça au mieux. « J’ai toujours peur qu’elle reçoive de mauvais coups mais je suis très fière de ma fille, qu’elle perde ou qu’elle gagne. » C’est sûr, même si l’on sait qu’il y a des filles qui font de la boxe, celles-ci restent largement minoritaires.

Source : NC la 1ère

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