Deschamps parti pour rester à la tête des Bleus ?

Zinedine Zidane va-t-il devoir encore ronger son frein ? Pour Noël Le Graët, le président de la FFF, Didier Deschamps demeure l’homme de la situation pour mener les Bleus. Y compris au-delà du Mondial 2022, potentiellement.

L’objectif des champions du monde en titre dans ce Mondial qatarien est clairement affiché: rallier à minima le dernier carré. Une ambition assumée et claironnée ce mercredi soir encore sur RMC par Noël Le Graët. L’avenir de Didier Deschamps, notamment, étant conditionné à la réalisation de cet objectif. « Si le sélectionneur fait une bonne Coupe du monde, si on est dans le dernier carré, et je l’ai dit de façon très claire je crois, le choix lui appartient », confirme le patron de la Fédération française de football.

Interrogé sur le sujet par Jérôme Rothen, le dirigeant breton ne cache pas sa volonté de collaborer le plus longtemps possible avec le technicien bayonnais. « Non, il ne va pas partir, répond-il sèchement d’abord, taquiné par son interlocuteur. Ce n’est pas mon souhait. Après l’Euro, la question pouvait se poser, on en a discuté. […] J’avais envie de le garder. Lorsqu’il est venu, j’ai senti qu’il voulait rester. Donc la décision a été rapide. Vous avez le droit de le sentir usé. Moi, je ne le sens pas du tout usé. C’est un type qui travaille beaucoup, qui est modeste. Et les joueurs l’aiment. »

« Zidane ? Je ne l’ai pas encore vu »

« Ce n’est pas un employé normal…, martèle Le Graët. J’ai dit que s’il atteignait la demi-finale, la décision lui appartenait. S’il ne l’atteint pas, on discute. […] Je ne serai jamais en porte-à-faux avec lui. On a des relations suffisamment saines pour, en cas de débâcle, discuter. » Et d’avouer: « J’ai de l’affection pour lui en dehors du respect sportif. Que j’aime Deschamps ou non n’intéresse pas la France ni vous. Très franchement, écrire l’histoire avant c’est compliqué, l’écrire après c’est facile. »

Un successeur éventuel – et Zinedine Zidane a fortiori – a-t-il sa place dès lors à la tête de l’équipe de France ? « On verra. Je ne l’ai pas encore vu », répond le président de la FFF à l’évocation de l’ancien n°10 des Bleus. « Enfin… je l’ai vu au Ballon d’or, mais pas pour parler de l’équipe de France. Cela ne se fait pas. On est dans un métier où tout se sait. Donc vous ne pourrez pas aller voir quelqu’un que vous aimez beaucoup sans contrarier celui qui est en place. […] C’est quand même quelqu’un qui a un palmarès assez au-dessus du lot. On ne peut pas parler de lui tant que quelqu’un est en place. »

Source : Sports.fr

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