Dopage: Des Springboks épinglés !

Prochain adversaire du XV de France en quarts de finale de la Coupe du monde, l’Afrique du Sud fait face à de sérieux problèmes avec le dopage et les Springboks ne sont pas épargnés.

L’hymne de l’Afrique du Sud résonnera finalement dans le stade de France et son drapeau flottera au vent. L’Agence mondiale antidopage (AMA) avait pourtant donné jusqu’à vendredi à l’Afrique du Sud pour modifier sa règlementation antidopage afin de se mettre en conformité avec son code établi en 2021, la menaçant, si rien n’était fait, de devoir jouer son bannière neutre, dimanche, face aux Bleus, sans son hymne, son drapeau ni son maillot officiel. L’Afrique du Sud a finalement fait appel de cette décision auprès du Tribunal arbitral du Sport et la décision de l’AMA est suspendue en attendant que le TAS se prononce.

L’Afrique du Sud n’en reste pas moins l’un des deux seuls pays au monde avec les Bermudes à ne pas s’être mis en conformité avec le Code mondial antidopage. Une situation qui s’ajoute aux nombreux cas de dopage qui gangrènent le rugby sud-africain. Récemment, c’est d’ailleurs un champion du monde 2019 qui a été rattrapé par le dopage. Alors que les Springboks avaient fait polémique au Japon en publiant une photo dans le vestiaire, pectoraux saillants, biceps prêts à exploser et abdominaux parfaitement dessinés, Elton Jantjies a en effet été contrôlé positif au clenbuterol et risque une lourde suspension.

L’ancien Agenais ne sera pas le premier international sud-africain à être pris la patrouille. L’exemple le plus frappant est évidemment celui de Chiliboy Ralepelle, premier capitaine noir des Springboks. Le talonneur, passé par Toulouse et présent à la Coupe du monde 2011, a en effet été contrôlé positif à trois reprises, dont la dernière, à un anabolisant. De quoi lui valoir une suspension de huit ans synonyme de fin de carrière. Autre international, Aphiwe Dyantyi, désigné révélation internationale de l’année en 2018, a lui été contrôlé positif à l’été 2019 à trois produits dopants: deux stéroïdes et un anabolisant. Une faute sanctionnée d’une suspension pour quatre ans. La même peine qu’Hendré Stassen, ancien international espoirs du Stade Français, pris à la testostérone.

Source : Sports.fr

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