Dopage mécanique: Armstrong, ces autres éléments très troublants

Récemment suspecté de dopage mécanique par l’ancien président de l’AFLD, Lance Armstrong a déjà été soupçonné à plusieurs reprises d’avoir recours à un moteur ces dernières années.

Lance Armstrong est revenu sur le devant de la scène. Conséquence des propos tenus par Jean-Pierre Verdy, l’ancien patron de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage, au cours d’une interview au Parisien. « Je suis persuadé qu’il a eu recours au dopage mécanique, a-t-il asséné, ajoutant: Il a parfois fait des attaques dans les derniers kilomètres qui étaient humainement impossibles. Même avec de l’EPO, m’ont certifié des physiologistes ! On aura peut-être la vérité un jour. »

Des indices qui entretiennent la suspicion

Il n’en fallait pas plus pour qu’Antoine Vayer, l’ancien médecin de la Festina, devenu un pourfendeur du dopage, exhume une vidéo regroupant plusieurs extraits équivoques dans lesquels Lance Armstrong touche l’arrière de sa selle avant de sembler augmenter la cadence de pédalage. Mais ce n’est pas le seul fait troublant qui laisse penser à un recours à du dopage mécanique.

Dans son livre Rouler plus vite que la mort,  le journaliste de L’Equipe Philippe Brunel avait tenté de confondre l’ancien coureur américain. Ou tout du moins de réunir un faisceau d’indices. Il s’était notamment intéressé au Hongrois Istvan Varjas, l’inventeur du dispositif permettant de dissimuler un moteur dans le cadre d’un vélo. Un système grand comme une clé USB, capable d’apporter quelque 140 watts de puissance pendant cinq minutes.

A l’en croire, fin 1998, Istvan Varjas aurait en effet vendu son invention à un inconnu, moyennant 300 000 dollars en liquide puis pas moins de 2 millions de dollars versés sur un compte offshore. Et si l’intermédiaire, l’Italien Paride Cordoni, décédé depuis, a emporté ses secrets dans sa tombe, quelques faits se révèlent troublants. Comme certaines concordances de dates entre Lance Armstrong et l’inventeur hongrois, la manière de grimper quasi robotique de Lance Armstrong ou  la conception des cadres Trek part utilisés par Armstrong et propices à l’implémentation d’un moteur. Rien de définitif mais suffisant pour alimenter la suspicion.

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Source : Sports.fr

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