Halep doute et en veut à Mouratoglou

Suspendue jusqu’en octobre 2026 en raison d’un contrôle positif, Simona Halep a affirmé dans une interview à Euronews qu’elle ne reprendrait pas sa carrière si sa suspension n’était pas réduite en février prochain. La Roumaine tacle également son ancien entraîneur Patrick Mouratoglou, qui a reconnu que son équipe était involontairement à l’origine du test positif.

Reverra-t-on Simona Halep sur les courts de la WTA prochainement ? Son audience de février prochain devant le Tribunal arbitral du sport devrait permettre d’en savoir plus. Le 12 septembre dernier, l’Agence internationale d’intégrité du tennis annonçait que la joueuse roumaine était suspendue pour quatre ans, soit jusqu’en octobre 2026, suite à un contrôle positif à un produit interdit lors de l’US Open 2022. En 2026, l’ancienne n°1 mondiale aura alors 35 ans, et elle ne s’imagine pas reprendre sa carrière à ce moment-là, si le TAS ne réduit pas sa suspension en février (elle aura alors déjà purgé une peine d’un an et quatre mois de suspension).

« Quatre ans, ça fait beaucoup, notamment à mon âge, a-t-elle déclaré dans une interview à Euronews. Pour un athlète qui a fait ça tous les jours pendant 25 ans et consacré sa vie au tennis et au sport, je ne sais pas comment ça va être, mais c’est catastrophique. Je suis suspendue quatre ans et je ne le ferai pas. Ce sera probablement la fin de ma carrière. »

Halep tacle Mouratoglou

La joueuse, qui rêve de disputer les Jeux Olympiques de Paris l’été prochain, dans sa « ville de rêve », où elle a remporté Roland-Garros en 2008 chez les juniors et en 2018 les seniors, a également évoqué son ancien entraîneur, Patrick Mouratoglou qui a reconnu début novembre se sentir responsable car c’est son équipe qui avait fourni le complément alimentaire, dont le collagène a été à l’origine du test antidopage positif.

« J’aurais aimé qu’il le dise un peu plus tôt, regrette Halep. Cela fait déjà un moment que j’ai arrêté de travailler avec l’académie. Quand je me suis retrouvée dans cette situation, c’était difficile à gérer parce que j’ai toujours fait confiance à mes équipes. (…) J’ai toujours fait confiance et là, ma confiance est un peu brisée. Et dans le futur, je ne sais pas comment ça va se passer, si je peux à nouveau faire confiance. » Un futur qui reste encore très flou pour la joueuse aux 24 victoires en tournois, dont deux Grands Chelem.

Source : Sports.fr

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