Le gros coup de gueule de Tuchel

S’il n’a pas manqué de savourer l’incroyable victoire arrachée par le PSG, mercredi, face à Metz (1-0), Thomas Tuchel a également regretté l’enchaînement des matches imposé aux Parisiens en ce début de saison.

Le PSG peut souffler. Battu lors de ses deux premiers matches de la saison, le club de la capitale s’est en effet retrouvé au bord du gouffre, mercredi, face à Metz. La faute à l’exclusion d’Abdou Diallo peu après l’heure de jeu puis à la sortie sur blessure de Juan Bernat alors que Thomas Tuchel avait déjà effectué tous ses changements. C’est donc à 9 contre 11 que les Parisiens ont terminé la rencontre.

Neymar n’est pas tiré d’affaires

Une double infériorité numérique qui n’a pas empêché les champions de France d’arracher un succès inespéré dans le temps additionnel grâce à un but de Julian Draxler. Interrogé au micro de Téléfoot à l’issue de la rencontre, l’entraîneur parisien n’a évidemment pas boudé son plaisir. « Je ne sais pas si une équipe dans l’histoire du foot a gagné à 9 contre 11. On a mérité la victoire. Je suis super fier, on a mérité. Il y avait plusieurs possibles buts en première mi-temps. Cette victoire à 9 contre 11, c’est incroyable. Une mentalité incroyable. Ça va être un grand souvenir pour nous », a-t-il ainsi lancé.

On tue les joueurs, ils sont morts

La victoire ne suffisait toutefois pas à faire oublier complètement les deux mauvaises nouvelles de la soirée, à savoir le nouveau carton rouge et, surtout, la blessure de Juan Bernat. Le technicien allemand n’a d’ailleurs pas mâché ses mots au moment de pointer du doigt les cadences imposées aux Parisiens en ce début de saison. « On tue les joueurs, ils sont morts. Je suis très, très inquiet. On a des blessures », a-t-il regretté.

Touché au genou sur un choc anodin avec Presnel Kimpembe, Juan Bernat est apparu grimaçant au moment de sortir, incapable de poser le pied par terre, ce qui fait évidemment craindre une longue indisponibilité. Une absence de l’international espagnol tomberait d’autant plus mal que Layvin Kurzawa a écopé de six matches de suspension, mercredi, pour son implication dans la bagarre générale face à l’Olympique de Marseille. Abdou Diallo à son tour exclu et suspendu pour le match face à Nice, dimanche, c’est Mitchel Bakker qui pourrait être de nouveau aligné dans le couloir gauche. A moins qu’Alessandro Florenzi, latéral droit de métier, puisse dépanner.

Source : Sports.fr

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