Le Real s’est-il fait voler ?

Certaines images laissent penser que le ballon était sorti quelques instants avant le but égalisateur de Kevin De Bruyne lors de Real Madrid–Manchester City (1-1).

Parfum de scandale à Santiago-Bernabeu. Après ce Real Madrid–Manchester City où les deux équipes sont reparties dos à dos (1-1), beIN Sports a mis le feu aux poudres en dévoilant des images troublantes, qui montrent que le ballon était sorti quelques instants avant le but égalisateur de Kevin De Bruyne. A vitesse réelle, Carlo Ancelotti l’avait vu, mais ses contestations lui ont valu un carton jaune.

« C’est typiquement le genre de situations où la VAR doit intervenir, a jugé Arsène Wenger sur le plateau de la chaîne, en visionnant ces images. La VAR doit normalement vérifier si un but est valable ou non. Dans une situation comme celle-ci, la VAR doit intervenir. Ils ne sont pas allés assez loin dans l’action pour voir si la balle était sortie ou non, ou ils n’avaient pas les moyens de vérifier si la balle était sortie ou non. Je penche pour la seconde option, parce que la VAR ne peut pas vérifier les lignes de touche, seulement la ligne de but. »

Aïe aïe aïe ! BeIN Sports, via sa technologie, nous apprend que le ballon de Bernardo Silva était bien sorti sur l’action de but égalisateur de Kevin De Bruyne ! 😱 pic.twitter.com/rstshKWV2s

— Instant Foot ⚽️ (@lnstantFoot) May 9, 2023

Ces deux aspects sont importants, et ont fait réagir l’ancien arbitre Iturralde González, consultant pour la Cadena SER. Dans un premier temps, celui-ci estime que les images de beIN Sports ne sont pas totalement fiables. La ligne rouge, tracée à la verticale pour définir la limite du terrain, ne se trouve pas au bon endroit, à l’extrémité extérieure de la ligne de touche. « Si vous regardez l’image , la ligne rouge ne va pas du côté de la ligne de touche, elle va au milieu de la ligne de touche. Les lignes de touche font 12 centimètres, mais la ligne rouge pointe vers le milieu de la ligne, il lui reste 6 cm », explique-t-il.

En outre, l’ancien arbitre juge que la VAR ne pouvait pas remonter aussi loin l’action, car les Madrilènes avaient récupéré le cuir entre temps. « Le ballon passe aux commandes de Camavinga, qui perd le ballon. Là commence une autre phase de jeu. C’est lui qui fait l’erreur. C’est pourquoi vous ne pouvez pas revenir en arrière. C’est une deuxième phase de jeu, ce n’est pas moi qui le dit, c’est le règlement », a développé M. Iturralde Gonzalez.

Source : Sports.fr