Les moqueries des Bleus refont surface

Alors que le comportement des Argentins à l’égard de Kylian Mbappé est l’objet de vives critiques depuis dimanche, certains n’ont pas manqué de rappeler certaines dérives des Bleus après leur sacre de 2018.

A l’instar d’Harald Schumacher en 1982 ou de Marco Materrazzi en 2006, Emiliano Martinez est devenu depuis dimanche le joueur de foot le plus détesté de l’Hexagone. Ses performances ou son comportement sur le terrain n’y sont pour rien quand bien même le portier argentin a joué un rôle décisif dans la victoire acquise aux tirs au but par l’Albiceledte face aux Bleus en finale de la Coupe du monde.

Si le gardien d’Aston Villa est devenu l’ennemi public numéro un, c’est bien plus en raison de ses provocations à l’égard de Kylian Mbappé. Après avoir réclamé une minute de silence pour la mort de l’attaquant tricolore dans les vestiaires du Lusail Stadium, Emiliano Martinez a en effet paradé sur le bus à impérial avec une poupée à l’effigie du Bobdynois, se fendant de quelques gestes obscènes avec le ponton.

Les provocations des Argentins, auxquelles il faut ajouter les insultes racistes des supporters de l’Albiceleste, ont été vivement critiquées dans l’Hexagone. Pourtant, à en croire certains, ce n’est qu’un juste retour de bâton. Conséquence du comportement des Bleus durant la Coupe du monde en Russie.

Il a stoppé Lionel Messi

Les Argentins n’ont ainsi pas manqué de rappeler les paroles de la chanson à la gloire de N’Golo Kanté entonné par les Bleus après le sacre de 2018 en référence à sa prestation XXL face à l’Albiceleste en huitièmes de finale. « Il est petit, il est gentil, il a stoppé Léo Messi », chantaient les troupes de Didier Deschamps sur l’air du tube de Joe Dassin, ‘Les Champs Elysées’. Outre-Quievrain, on n’a sans doute pas non plus oublié les piques des Français suite à leur victoire face aux Diables Rouges en demi-finale.

Lucas Hernandez n’avait d’ailleurs pas hésité à chambrer les Belges lors de la réception à l’Élysée au lendemain du sacre des troupes de Didier Deschamps. Après s’être distingué sur le bus à impérial lors de la parade (express) sur les Champs-Elysées, le Munichois avait remis le couvert sur le perron présidentiel en lançant des « Pour la Belgique ! Pour la Belgique ! » Il avait néanmoins été rattrapé par Olivier Giroud qui avait rapidement bâillonné le latéral gauche tricolore.

Source : Sports.fr

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