Renard arrive, Diacre en prend pour son grade !

Lors de la présentation d’Hervé Renard en tant que sélectionneur de l’équipe de France féminine, Philippe Diallo, le président de la FFF par intérim, a décrit les qualités du coach choisi, qui font écho aux défauts de Corinne Diacre.

C’était le grand jour pour la FFF ! Après un feuilleton de plusieurs semaines, Hervé Renard a été présenté en tant que nouveau sélectionneur de l’équipe de France féminine. Il succède à Corinne Diacre, démise de ses fonctions.

Président de la Fédération par intérim, Philippe Diallo s’est réjouit de cette arrivée, et explique le processus de nomination qui a mené à ce choix. « On cherchait un nom, il fallait que ce nom ait l’expérience du haut niveau et qu’il soit charismatique, pour incarner la sélection nationale, détaille le nouveau patron de la FFF. Un nom s’est imposé, celui d’Hervé Renard. Il a réussi à remporter des trophées au niveau international, et c’est ça que nous recherchions. Il a aussi ce charisme et ce leadership qui doit nous permettre d’aller chercher cette marche supplémentaire. »

Philippe Diallo sur la nomination d’Hervé Renard à la tête des Bleues : « Il fallait que le nom choisi ait une expérience du haut niveau et qu’il soit charismatique pour incarner cette sélection nationale. »

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— L’ÉQUIPE (@lequipe) March 31, 2023

Un entraîneur « charismatique », un staff élargi: Renard, c’est l’anti-Diacre

Difficile de ne pas voir dans cette description, avec l’utilisation à deux reprises de la notion de charisme, une réponse aux critiques concernant Corinne Diacre, qui était décrite comme particulièrement froide avec ses joueuses. Autre point: « Notre ambition collective dépasse le simple nom du sélectionneur, elle s’inscrit dans une ambition plus large pour le football féminin français », explique Philippe Diallo, pour annoncer la mise en place d’un « staff élargi, renforcé, qui correspond aux standards des meilleurs clubs européens. » 

C’était aussi l’un des gros reproches adressées par les joueuses à Corinne Diacre, celle d’un staff trop restreint, en comparaison à ceux du PSG ou de l’OL notamment. Renard n’arrive pas seul, puisqu’il vient avec ses deux adjoints habituels, Laurent Bonadéi et David Ducci. Il travaillera également avec Eric Blahic, l’ancien adjoint de Diacre qui avait claqué la porte, et va conserver l’entraîneur des gardiennes qui était en place avec sa prédécesseuse, Gilles Fouache, apprécié par les joueuses. Un préparateur physique, Thomas Pavillon, complète cet ensemble.

Pour aller plus loin, Philippe Diallo a annoncé que deux membres du Comex, Jean-Michel Aulas et Aline Riera, seront chargé de superviser la section féminine. Pour éviter, sans doute, de se retrouver avec une situation aussi explosive que celle qui a conduit à la fin de l’ère Corinne Diacre.

Source : Sports.fr

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