Salviac balance sur Stade 2

Figure emblématique de Stade 2 durant près de trente ans, Pierre Salviac s’est livré à quelques confidences sur certains collègues du service des sports.

S’il ne compte pas parmi les membres fondateurs de Stade 2, lancée au tout début de 1975 pour traiter de l’actualité sportive, Pierre Salviac, qui a rejoint l’émission en 1976, en a été l’un des visages durant près de trois décennies, notamment au travers de sa couverture du rugby, souvent iconoclaste pour l’époque. Lorsqu’il a été recruté par Robert Chapatte, son rôle ne devait pas s’arrêter à ses apparitions sur le plateau de Stade 2.

Charge lui avait été donné, en tant qu’adjoint, de mettre le service des sports en ordre de match afin notamment de livrer des sujets pour le journal télévisé. Pierre Salviac doit donc « imposer aux stars de Stade 2 des heures de présence aux conférences de rédaction du JT, et des jours de permanence au service de la rédaction du Journal », a-t-il raconté sur son blog. Mais le Charentais se heurte à « la mauvaise volonté » des Thierry Roland, Bernard Père et consorts. De quoi le pousser à « présenter sa démission » et retrouver son rôle de journaliste de terrain.

C’est usant…

Vingt ans plus tard, Pierre Salviac retrouve des responsabilités au sein de Stade 2 en devenant rédacteur en chef de l’émission. Mais une fois encore, la voix du rugby déchante. La faute à la mauvaise volonté de certaines nouvelles têtes. « Une nouvelle génération s’est installée à la place des disparus, des retraités et des transférés: Robert Chapatte, Roger Couderc, Jean Michel Leulliot, Hervé Duthu, Richard Diot, Daniel Cazal, Jean Marquet, Jo Choupin. Avec eux est parti l’esprit Stade 2. La nouvelle vague est plus préoccupée de prendre que d’apprendre, a-t-il déploré, vingt-cinq ans plus tard. Le rédacteur en chef que je suis passe sa matinée à soigner l’égo des uns. Et l’après-midi à motiver les autres qui traînent les pieds pour partir en reportage. C’est usant et je m’use à la tâche. »

Quelques-uns trouvent néanmoins grâce à ses yeux. « Ma satisfaction se circonscrit à apprendre le métier à des jeunes que j’engage en contrat de qualification. Je suis fier aujourd’hui de constater que les Florent Houzot, Eric Hannezo, Fabrice Colin, Nicolas Vinoy, Cédric Beaudou font une belle carrière à des postes de responsabilité. J’ai réussi au moins ça pendant mes trois années passées à la tête de Stade 2 », a-t-il en effet pris soin d’ajouter.

Parier en toute sérénité avec PokerStars, bookmaker agréé et légal en Nouvelle-Calédonie

Source : Sports.fr

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.