Ancelotti a mis le feu au Brésil
La prolongation de contrat de Carlo Ancelotti au Real Madrid a déclenché un véritable raz de marée au Brésil.
Le ciel leur est tombé sur la tête. Tôt ce matin en raison du décalage horaire, le Brésil s’est réveillé avec une drôle de nouvelle: l’annonce officielle de la prolongation de bail de Carlo Ancelotti sur le banc de la Maison blanche. Un véritable camouflet pour la Confédération brésilienne de football (CBF) qui en avait fait son favori pour prendre les rênes de la Seleçao en 2024.
« La CBF a attendu un an et ce temps est désormais perdu », juge-t-on sur TNT Sports Brasil. Mais aussi: « La série des vexations continue ». Ou: « La CBF est une honte internationale ». « Et maintenant ? », s’interroge de son côté Globo, quand d’aucuns comparent cette désillusion au cinglant 7-1 encaissé face à l’Allemagne en demi-finale du Mondial 2014 joué à domicile par les Auriverdes.
Une série de défaites historique
Si l’opinion publique au Brésil verrait bien José Mourinho en guise de plan B, l’alternative officiellement n’existe pas puisque la CBF avait tout misé sur Carlo Ancelotti sous la présidence d’un Ednaldo Rodrigues fraîchement écarté de ses fonctions par la justice pour des irrégularités présumées dans le processus de son élection. Après Tite et Ramon Menezes, brièvement, c’est Fernando Diniz – le coach de Fluminense- qui assure l’intérim aux commandes de la sélection. Mais l’intéressé a enregistré à l’automne la pire série de l’histoire du Brésil en voyant son équipe enchaîner trois revers après un nul déjà tristement historique face au Venezuela (1-1): contre l’Uruguay (0-2), la Colombie (1-2) et l’Argentine (0-1). Rien ne va plus au pays du football !
Source : Sports.fr
