Rothen détruit (encore) Domenech

Ancien joueur de l’équipe de France lorsque Raymond Domenech en était le sélectionneur, Jérôme Rothen n’a visiblement pas digéré son passage à la tête des Bleus.

L’heure n’est pas au pardon pour Jérôme Rothen. Si une majorité de Français a désormais une bonne image de Raymond Domenech, estimant qu’il mérite une nouvelle chance ou que le FC Nantes a fait le bon choix en en faisant son entraîneur, l’ancien international tricolore, reconverti en consultant depuis plusieurs années, n’a rien oublié et se montre toujours aussi virulent avec son ancien sélectionneur.

Présent sur la plateau de l’After Foot, le finaliste de la Ligue des champions 2004 a ainsi une nouvelle fois tiré à boulets rouges sur le nouvel entraîneur nantais, ne comprenant pas à l’inverse le discours plein de mansuétude tenu par Pierre Ménès depuis une semaine. « Quand on est sélectionneur, on a aussi des devoirs. Un devoir d’exemplarité notamment. L’image que t’envoies, elle est très importante. De 2004 à 2010, ça a été la honte du football français. La honte », a-t-il tout d’abord rappelé en référence notamment à l’épisode Knysna.

Je ne voulais plus le voir sur un banc

Mais la Coupe du monde 2010 n’est pas le seul grief de Jérôme Rothen à l’endroit de Raymond Domenech. « En 2004, quand il est arrivé avec ses grands sabots, il a mis tout le passé de côté car soi-disant, Raymond Domenech, il fallait qu’il révolutionne tout parce qu’on s’est fait éliminer en quarts de finale de l’Euro », a-t-il ainsi poursuivi, ajoutant : « Pour le footballeur français sélectionné à cette époque, on le paie encore aujourd’hui car on était la risée dans le monde et encore aujourd’hui, on en parle à l’étranger. »

Et l’ancien Parisien de se montrer encore plus explicite. « Je ne voulais plus le voir sur un banc de touche. En plus il était parti dans les médias, il était donneur de leçons à l’Unecatef. Il bouffe à tous les râteliers. Et aujourd’hui il va nous donner la leçon parce qu’il entraîne Nantes et il est révolutionnaire parce qu’il a pris un point contre Rennes et un bon point à Montpellier », a-t-il ainsi poursuivi, concluant sa diatribe ainsi : « N’oubliez pas le passé ! »

Source : Sports.fr

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