Le monde du hippisme veut se remettre en selle après la crise du Covid-19

Victimes colatérales de la pandémie de coronavirus, les courses de cheveaux ont disparu des radars depuis un an et demi. Mais le monde hippique calédonien garde l’espoir de redémarrer l’activité en juillet à Bourail.

Natacha Lassauce-Cognard et laura schintu (KA) • Publié le 20 avril 2021 à 14h00

Steeve Gouassem et son jockey ont repris les entraînements depuis un mois à Dumbéa. Une bonne nouvelle pour eux après un arrêt de toutes les compétitions hippiques pendant un an et demi en raison de l’épidémie de Covid-19. La saison doit, en effet, redémarrer le 10 juillet à Bourail et en attendant, il faut se remettre en selle.

Parmi les 8 chevaux qui sont en préparation, lundi 19 avril, dans l’écurie Gouassem, Ivy’s Gold, un pur-sang anglais importé de Nouvelle-Zélande. Une reprise du travail indispensable et salutaire après des semaines de confinement. « Le Covid a vraiment impacté le monde du cheval, pointe Steeve Gouassem. Les éleveurs, les propriétaires, les turfistes… » 

« Ça a été assez compliqué »

Depuis un an et demi, Anthony di Palma et les autres jockeys locaux ont dû déserter les hippodromes en raison de la crise sanitaire. « Ça a été assez compliqué pour nous qui sommes restés sur le territoire », explique celui qui est jockey depuis onze en Nouvelle-Calédonie.

On a dû trouver d’autres activités parce que tout le monde était totalement à l’arrêt et aujourd’hui, il faut s’y remettre physiquement avec nos chevaux.

Anthony Di Palma Jockey professionnel

 

Un chiffre d’affaires estimé à 750 millions de francs par an

De leur côté, les dirigeants de la Fédération des courses hippiques préparent déjà la saison. Ils espèrent la voir débuter à la mi-juillet :11 jockeys sont attendus dont 6 européens. « Cinq d’entre eux terminent leur quatorzaine vendredi soir et un prend l’avion ce soir et sera là demain », explique Pascal Vittori, président de la Fédération des cours hippiques de Nouvelle-Calédonie. 

Une présentation des jockeys et des chevaux qui vont courir la saison 2021 est d’ailleurs prévue mardi en soirée dans un hôtel de Nouméa. Une bouffée d’oxygène pour un secteur touché par la crise. Car s’il est encore trop tôt pour connaître l’impact financier de la pandémie sur les courses hippiques dans le pays, le secteur représente 750 millions de francs CFP de chiffre d’affaires chaque année.

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Source : NC la 1ère

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